Ripenso a quando avevo la loro età, alle prime "cotte giovanili", alla voglia di vivere serenamente le mie prime esperienze amorose e alle paure di essere scoperta dagli adulti, al senso di vergogna e disagio nei confronti di quello che in cuor mio giudicavo normale, anzi indispensabile.
Penso a quella bellissima poesia di Prévert:
Les enfants qui s'aiment
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour
Sullo stesso tema mi piace ricordare anche la canzone di Georges Brassens: Les amoureux des bancs publics:
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